Les charges du Micro-entrepreneuriat
Pour devenir micro-entrepreneur, soyez polyvalent ! Il est souhaitable d’avoir une compétence recherchée sur le marché lorsque l’on crée une micro-entreprise. Mais quelles sont les charges relatives au micro entrepreneuriat ?
La polyvalence et le micro-entrepreneuriat
Plusieurs compétences sont un atout pour la bonne gestion de la société. Gestion, communication, ou encore vente lorsque l’activité s’y prête… S’il est parfois un peu compliqué de s’y retrouver, c’est toujours l’occasion d’acquérir de nouvelles connaissances !
Tout d’abord, il faut que le service ou les produits proposés correspondent à un besoin du marché. L’idée est, bien sûr, de dégager un CA suffisant pour couvrir vos attentes financières. Et il vaut mieux aussi que les différentes charges du micro-entrepreneuriat ne vous empêchent pas d’atteindre vos objectifs en terme de revenus.
Ainsi, afin d’anticiper les charges du micro-entrepreneuriat, voici un récapitulatif des différentes taxes fiscales et sociales :
Impositions sociales et fiscales
Régime de TVA
Le “micro-entrepreneur”, n’est pas assujetti à la TVA puisque son chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas certains plafonds. Le montant qu’il facture à son client correspond ainsi au montant total hors taxes. Cependant comme le micro-entrepreneur ne verse pas de TVA aux impôts, il ne peut pas non plus récupérer la TVA de ses achats.
Les cotisations sociales
La déclaration d’activité de micro-entrepreneur entraîne automatiquement l’option pour le régime micro-social simplifié pour les cotisations et contributions sociales.
Le micro-entrepreneur doit déclarer pour chaque période le montant des recettes réellement encaissées, et non pas facturées. Cette déclaration se fait en ligne.
Les cotisations sociales en 2018 sont fixées à 12,8% pour les domaines de l’achat/vente, les fournitures alimentaires et de logement. Enfin, ce taux est fixé à 22% pour les activités de prestation de services.
Diminuer les charges du micro-entreprenariat en bénéficiant de l’ ACCRE
En début d’activité, un micro-entrepreneur peut cumuler son statut avec le dispositif d’aide au chômeur créateur ou repreneur d’entreprise (Accre). Ceci, afin de bénéficier de taux de cotisations sociales réduits. Néanmoins, il est indispensable de remplir les conditions .
Impôts et taxes
Impôts sur le revenu
Le régime d’imposition de la micro-entreprise est applicable. Dans la déclaration d’impôt, il faut porter le CA dans les lignes :
• micro-BIC pour une activité commerciale ou artisanale
• micro-BNC pour une activité libérale.
Le bénéfice imposable est déterminé par l’administration fiscale. En effet, elle applique au chiffre d’affaires déclaré un abattement forfaitaire pour frais professionnels de :
• 71 % du CA pour les activités d’achat-revente ou de fourniture de logement ;
• 50 % du CA pour les autres activités relevant des BIC ;
• 34 % du CA pour les BNC
Les charges du micro-entrepreneuriat correspondant à ses achats professionnels, ses frais et autres dépenses ne peuvent pas être déduites du chiffre d’affaires. Il n’est pas possible non plus d’amortir de matériel.
Option fiscale du versement libératoire
Le micro-entrepreneur peut, sous conditions, opter pour un versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Ce procédé, permet de régler, en un seul versement social et fiscal, à la fois l’impôt sur le revenu et les charges sociales obligatoires.
Cependant, pour pouvoir bénéficier du versement libératoire, le revenu fiscal de référence ne doit pas dépasser 26 818 euros pour une part.
Cotisation foncière des entreprises (CFE) et autres taxes
Enfin, le micro-entrepreneur est soumis à la CFE dont le montant dépend de la ville et de l’activité.
D’autres taxes locales peuvent être dues, telles les taxes liées à l’assainissement de l’eau ou encore le traitement des ordures ménagères.